Plutôt que changer ce que je suis, accepter simplement ce que je suis.
J’ai longtemps cru que je serai satisfait de ma vie que si j’étais en mesure de créer une œuvre qui puisse être originale et reconnu dans le monde. Mon mental m’a longtemps laisser naïvement croire qu’il fallait laisser une trace en ce monde, laisser quelque chose d’important, qu’il fallait absolument réussir sa vie. Vouloir devenir quelqu’un, être reconnu.

Et puis j’ai pris conscience que « vouloir devenir » c’est refuser d’être vraiment qui l’on est ici et maintenant. Et vouloir changer qui l’on est c’est en quelque sorte refuser de s’accepter tel que l’on est. C’est finalement s’éloigner de soi-même et refuser de voir et d’accepter que l’on peut être aussi médiocre, banal, minable quelque fois et même totalement con aussi !

Et le fait de reconnaitre cette médiocrité ne la supprime pas pour autant mais la désactive petit à petit et me permet de remplir ma sphère avec d’autres qualités auxquelles j’aspire. Alors, progressivement je me mets à rire d’être colérique et anxieux ou contrôlant, je rie d’être aussi avare et terrifié, je rie du manque de confiance que je peux avoir, je rie de voir le monde aussi laid et aussi pollué, car j’ai compris que c’est un jeu de miroir qui est en place et que ce que je vois n’est que le reflet de ce que je vibre.

"Tout ce que je pense devient vrai dans mon système. Tout ce que j’envoie dans la vie, je le récupère d’une façon ou d’une autre. Je comprends donc aujourd’hui que le monde que je vois est le reflet de mon équation vibratoire et que pour sortir des ornières du monde que je vois et que je fabrique il me faut simplement changer ma façon d’être au monde." F.Lopvet